Bébé singe

Dans un univers en clair-obscur où le gris du ciel se fond en dégradé, une silhouette de singe émerge parmi les branches d’un arbre noir, dénudé mais vibrant de sphères colorées. Ces sphères – entre planète, fruit et bulle d’univers – explosent de bleu, de vert, de turquoise et de touches dorées, telles des mondes suspendus dans le silence.
Le singe, en ombre chinoise, semble choisir avec soin l’un de ces globes, dans un geste à la fois curieux et méditatif. Il incarne l’intelligence instinctive, la quête de sens ou peut-être l’équilibre fragile entre nature et cosmos.
La toile joue sur les contrastes : entre le noir du vivant et la lumière des sphères, entre le statique des branches et le mouvement de la cueillette. Elle évoque à la fois la fertilité de l’imaginaire, la fragilité du monde et la beauté des instants suspendus.